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Demon Slayer – The Hinokami Chronicles, uniquement pour les fans ?

Le jeu Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles est sorti le 23 octobre sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series et Steam. Issu du manga éponyme, le jeu s’adresse directement aux fans purs et durs. Dans la lignée des licences One Piece et Naruto, il s’agit d’un jeu de combat en arène qui dispose d’une histoire toute tracée. Et c’est avec la version PlayStation 4 du jeu que j’ai pu l’explorer.

Le jeu est produit par le studio CyberConnect2 et SEGA, avec une distribution française assurée par les équipes de KochMedia. Comme vous vous en doutez, après ces quelques précisions, on est ici dans un jeu arcade intense qui vous propulse dans la peau d’un pourfendeur de démons !

Sans souvenir, ne rien comprendre à l’avenir

C’est avec cette phrase troublante que je commence à vous parler d’un jeu qui l’est tout autant. Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles raconte l’histoire de Tanjiro Kamado et de sa sœur transformée en démon. Comme pour toutes les adaptations de mangas, ce premier jeu de la licence Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba nous présente les passages les plus marquants du début de leur aventure. Tanjiro n’a rien pu faire pour sauver sa famille du massacre. Cependant, il se donne corps et âme pour devenir un pourfendeur de démons. Dans l’espoir ultime de trouver un remède pour sa sœur. Il me rappelle un peu Raphael de la saga SoulCalibur. Mais Tanjiro, lui, ne devrait pas basculer du côté obscur.

L’action se déroule durant l’ère Taisho, soit entre 1912 et 1926. Ceci est très important car Tanjiro, qui n’est qu’un simple vendeur de charbon en campagne, va se retrouver, avec ses compagnons, confronté à un tout autre monde lors de sa formation et une fois arrivé en ville. 

N’ayant pas trop le droit de divulguer le contenu de l’histoire, sachez juste que celle-ci couvre la majorité du manga. Le jeu laisse tout de même une place pour une suite et les fans ne se feront pas prier pour la réclamer.

Cependant, si vous ne connaissez ni le manga, ni l’anime, vous vous retrouverez assez rapidement déboussolé. Le jeu étant axé sur l’action, il prend de très gros raccourcis sur l’histoire. Vous êtes directement plongé dans les moments les plus critiques sans plus d’explications. Et il vous faudra explorer les niveaux pour trouver des souvenirs que vous pourrez consulter après avoir terminé un chapitre. On finit par s’habituer au mécanisme de découverte de l’histoire mais c’est extrêmement frustrant.

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Demon Slayer- The Hinokami Chronicles, un jeu ultra linéaire

À tous les fans de Final Fantasy XII, votre calvaire a enfin pris fin ! Nous avons enfin un jeu jeu dont l’histoire et les niveaux sont encore plus linéaires. Je ne pensais pas écrire ces mots un jour. Mais clairement, le mode histoire de Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles aurait pu se contenter d’être une suite de vidéos entre les combats.

L’exploration des lieux emblématiques de l’histoire n’apporte absolument rien au jeu. Les niveaux sont des chemins tout tracés dans lesquels il sera difficile de passer à côté des objets à collectionner. Les missions secondaires n’apportent aucun véritable élément à l’histoire et ne sont là que pour vous faire perdre quelques minutes avant de passer au combat suivant.

C’est vraiment dommage car on sent qu’il y a eu un travail dans la reconstitution de ces décors. Mais l’histoire principale n’a laissé aucune place au secondaire. Et on se retrouve dans un jeu de combat d’arène classique.

Un système combat d’arène à la Naruto : Clash of Ninja

Le système de combat de Demon Slayer : KnY – The Hinokami Chronicles est très simple. Les commandes se résument à deux boutons d’attaque, un bouton de garde, un bouton de saut, un bouton d’éveil, le bouton de pouvoir ultime et enfin le bouton de soutien. Car oui, il s’agit d’un jeu de combat d’arène en deux contre deux sauf si vous utilisez un démon.

Il n’est pas nécessaire de connaitre les enchaînements par cœur. Les techniques se déclenchent quand vous le souhaitez mais consomment une barre d’épuisement. Celle-ci sera d’ailleurs aussi utilisée lorsque vous vous lancez à la poursuite de votre adversaire. Enfin, les techniques Ultimes et l’éveil sont utilisables après avoir réussi à remplir une jauge de combat (jusqu’à 3 niveaux).

Le but est de rendre le jeu accessible à tous. Et de fournir quelques points techniques donnant un minimum d’intérêt au jeu. Je dis bien minimum. Car si vous avez déjà joué à des jeux de combat d’arène, c’est devenu un classique.

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Des modes complémentaires pour les trophées ?

Et Demon Slayer : KnY – The Hinokami Chronicles est vraiment un classique. La preuve en est que son mode VS qui n’apportait pas énormément au jeu a été complété avec une mise à jour majeure qui aurait pu le rendre indépendant. Je ne reviendrai pas sur le mode entrainement qui ne propose que des missions trop simples. Surtout en comparaison avec des Blazblue ou Guilty Gear. Mais je vais rester sur la note positive du Mode VS en ligne.

Lorsque j’ai commencé le test, le mode VS se contentait de nous proposer d’affronter un adversaire en ligne ou en local. Simple mais nécessaire, ce mode n’avait au final que l’intérêt de pouvoir débloquer rapidement des trophées.

Cependant, avec l’arrivée des démons et des missions en ligne, ce mode a pris une toute autre envergure. Les missions opposent les joueurs qui choisiront soit de défendre l’espèce humaine ou de prendre le dessus en tant que démon. Ainsi, le jeu prend un aspect MMO assez intéressant. Les joueurs qui auront la force d’incarner les démons pourront affronter directement les pourfendeurs de démons et gagner ainsi des points bonus pour leur cause. Et pour débloquer des niveaux, images et répliques spéciales.

Ceci donne un aspect stratégique intéressant au jeu. Jusqu’à ce que vous compreniez que les personnages de Rengoku Kyôjutô et Iobillo disposent d’une allonge anormale ainsi que de combos dévastateurs inarrêtables.

Demon Slayer- The Hinokami Chronicles, comme un goût de passé

Demon Slayer : KnY – The Hinokami Chronicles est un pur jeu de combats d’arène. Le genre de jeu qui dispose de nombreuses faiblesses. Il est linéaire, assez simple dans sa construction et propre sans être révolutionnaire.
Cependant c’est aussi le genre de jeu dont tous les fans du manga ou des animes souhaitent disposer. Il reprend les moments critiques du mangas et propose d’incarner un maximum de personnages.

Les équipes de CyberConnect2 et SEGA n’en étant pas à leur coup d’essai, elles ont vite compris comment améliorer le jeu. Et celui-ci risque de nous réserver encore bien des surprises.

Si vous ne connaissez pas l’univers de Demon Slayers et que vous souhaitez vous y plonger, il faudra y réfléchir à deux fois. Mais après avoir passé quelques heures sur le jeu, je vous garantis que vous irez chez votre libraire pour découvrir en détail l’histoire de chaque personnage. Et continuer à vivre des aventures palpitantes et formatrices.

Jeu testé à partir d’une version Playstation 4 envoyée gracieusement par Koch Media.

Testeur multi plateformes (Playstation, Nintendo, MicrosoftXbox et PC). Addict à la Fantasy. "Cet homme est un bon à rien! Oui mais lui, il est au moins moyen en tout!"
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