final fantasy pixel remaster

Final Fantasy Pixel Remaster (opus I, II et III) : redécouvrons l’émerveillement final !

Final Fantasy. Une licence que tous les gamerz de la planète connaissent. Tout le monde connaît également sa légende. En 1987, Squaresoft était en mauvais posture. L’équipe décida de sortir le premier jeu comme leur coup final, leur chant du cygne, leur dernière création avant leur mort. D’où le nom d’  » Émerveillement Final ». Finalement, ce ne fût pas la fin. Ce fût même un début puisqu’à l’heure de l’écriture de ces lignes, le seizième jeu de la série principale est annoncé.
Aujourd’hui, Square Enix nous propose de retrouver ce bon vieux Final Fantasy dans une version Pixel Remaster, sur PC et téléphones portables. Les trois premiers opus sont donc sortis le 28 juillet 2021 tandis que FF IV, FFV et FFVI sont sortis le 8 septembre 2021.

Concernant les téléphones portables, cela peut se comprendre facilement. En effet, Square a sorti bon nombre de jeux tout en pixels sur mobiles avec un succès certain. Le marché est donc déjà prêt. Sur PC, parce que pourquoi pas, on peut tout de même s’interroger sur un jeu tout en pixels à l’époque des écrans 4K. Quoi que. Le marché PC fait la part belle aux jeux indés, bien souvent en pixels aussi.

Final Fantasy I vu par JamesCR

Tout d’abord, ce qui ne change pas. L’histoire.

La terre, le feu, l’eau, le vent… La lumière qui émanait autrefois des quatre cristaux fut perdue. Les ténèbres envahirent le continent, jusqu’à ce que le seul espoir restant à l’Humanité reposât dans les légendes du passé. Devenez Guerriers de la lumière et lancez-vous dans une aventure pour restaurer le pouvoir des cristaux et sauver le monde.

rpg final fantasy I pixel remaster carte du monde

Restent aussi les mêmes : le système de combat, les classes de personnages et les mécaniques de jeu. Voici ce qui change : les graphismes, les musiques et le gameplay.

Le jeu fait la part belle au pixel art avec en sus, de nouvelles animations lors des magies par exemples, ou même des mouvements d’eau. C’est très appréciable.

Concernant les musiques, elles ont été réorchestrées, sous la supervision de Nobuo Uematsu (Mr musiques chez Final Fantasy, le big boss des OST Final Fantasy pour vous situer le Mr). Vous pouvez enfin entendre ce qu’ils avaient en tête à l’époque de la NES.

Au niveau du gameplay, nous pouvons maintenant nous déplacer en diagonale ! Nous pouvons également avoir une carte à disposition en permanence. Plusieurs tailles sont disponibles, même dans les donjons. Nous avons également la possibilité de mettre les combats en mode Auto. Oui. Comme tous les RPG disponibles sur mobiles. Quand je vous disais que Square connaissait bien son marché.

Enfin, une police d’écriture propre et lisible et surtout adaptée à nos écrans fait son apparition. En effet, la NES originale n’affichait que 256×224 pixels. Ici, nous en avons bien plus.

Square a donc fait son possible pour garder son jeu intact en le mettant au goût du jour des RPG mobiles actuels. Final Fantasy premier du nom oui, MAIS version 2021. Cela se joue bien en dépit de mécaniques datées (1987 ! À garder impérativement en mémoire lorsqu’un de vos personnage mourra : vous le ressusciterez à l’église avec seulement 1PV contre des gils. Et vous soignerez votre équipe en dormant à l’auberge en utilisant encore une fois vos gils). Mais cela a aussi un prix que je trouve moi-même aberrant : 11,99€ ! C’est énorme. Alors oui c’est agréable à jouer. Un jeu qui a lancé une saga de renommée mondiale, connue et reconnue est forcément agréable à jouer. Le plaisir est présent, mais à quel coût

Final Fantasy II vu par Dada

final fantasy II pixel remaster combat chevalier noir

Final Fantasy 2 est le second jeu de la licence a être sorti au Japon en 1988. Mais il a seulement atterri chez nous en 2003-2004 notamment avec la compilation des deux premiers jeux sur Gameboy Advance. Avec ce Pixel Remaster on obtient là une version plus moderne d’un des classiques du J-RPG nippon.
On embarque sans vraiment de préambule dans les aventures de Firion et de ses amis. Fuyant leur ville prise d’assaut par l’empire, les jeunes héros vont n’avoir guère de choix que de rejoindre la résistance.

Notre épopée commence avec quatre jeunes gens devenus orphelins au cours du conflit opposant l’empire de Palmécia et l’armée rebelle. Au fil de leurs aventures, les jeunes gens s’allieront avec le sorcier blanc Minnwu, le prince Gordon de Kashuan, Leila la pirate et bien d’autres encore. Laissez-vous entraîner par les beaux et parfois tragiques coups du sorts que votre aventure vous réserve.

Leur objectif : défaire l’empire et sauver le monde. Contrairement au premier opus, la progression des personnages ne s’effectue pas via une montée de niveau. En effet elle se fera plus par une maîtrise des différentes armes/magies du jeu. En effet, plus vous allez vous battre avec une épée, plus vous deviendrez efficace. Ainsi vos stats augmenteront en corrélation avec votre maîtrise.
Le jeu est bien entendu beaucoup plus lisse que sa version originelle même en format pixel et le remaster s’est doté de nouvelles animations.

Comme pour FF1, vous allez avoir la possibilité de vous déplacer en diagonale ou encore pouvoir consulter une mini-map à tout moment et pour les plus fainéant d’entre vous (Oui oui je vous vois ! Et je ne vous juge pas ! ). Aussi, vous allez pouvoir automatiser les combats et engranger les butins sans le moindre effort ce qui par moment est un vrai confort et un luxe surtout en période de farming !

Là aussi la bande-son a été retravaillée pour correspondre aux standards de notre époque tout en prenant soin de ne pas dénaturer des mélodies cultes pour bon nombre de joueurs !
Le seul bémol que l’on peut retenir pour l’heure est sans doute le manque de repère quant au déroulement de l’histoire. Les J-RPG de l’époque avaient très peu de guidelines, on est donc vite perdus pour trouver l’objectif suivant. On aurait aimé au moins avoir un petit onglet de rappel d’objectif ou une marque sur la mini-map. Du coup si comme moi, vous oubliez vite vos missions, ayez une soluce sous la main !

Final Fantasy III vu par La Geek

final fantasy III pixel remaster mage noir map

Lorsque le pouvoir des ténèbres manque d’éclipser le pouvoir de la lumière, seuls les quatre aventuriers choisis par les cristaux peuvent sauver le monde.

J’ai de lointains souvenirs d’avoir joué à un Final Fantasy sur Super Nes quand j’étais enfant. Cependant je ne saurai pas dire quel était l’opus en question. Nous allons donc partir du principe que je n’ai jamais testé Final Fantasy III. Mon avis sera donc basé sur une pure découverte et mes recherches sur le jeu d’époque. 

Avant d’aller plus loin, je voudrais faire un aparté sur le prix : le jeu seul est disponible au tarif de 17,99€, ce qui me semble un peu excessif. Peut-être qu’il sera plus intéressant d’investir dans le bundle à 60,79€ avec les six jeux : chaque jeu revient à 10,13€ et vous économiserez 35,15€ (par rapport à un achat isolé de chaque jeu) ce qui n’est pas négligeable. Mais revenons-en au vif du sujet : Final Fantasy III Pixel Remaster.

Au lancement, j’ai trouvé l’interface minimaliste, et ceux qui me connaissent savent que cela me plaît. De plus, la police d’écriture est lisible (et le reste tout le long du jeu). Au menu vous savez ce qui vous attend : charger une partie, nouvelle partie, extras, options et terminer.

J’aimerai revenir sur les extras : ils sont plutôt bien fournis, avec un bestiaire, un lecteur de musique et une galerie. Cette dernière est à ne pas louper car vous pourrez y admirer les magnifiques illustrations du maître Yoshitaka Amano, fort d’une longue expérience sur les titres Final Fantasy.
Le lecteur de musique n’est pas en reste et offre la possibilité d’écouter les morceaux imaginés par un autre maître : Nobuo Uematsu, compositeur vétéran sur les différents opus de la saga. Il y a également une adorable animation qui se déroule pendant le morceau avec un personnage du jeu qui en rencontrera d’autres. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au jeu Final Fantasy Theatrhythm.

D’ailleurs, la bande-son a été entièrement réarrangée sous la houlette de Uematsu, avec un résultat encore plus agréable : on retrouve le rock punchy pour les combats (monstres et boss), les sons mélodieux des villes ou du célèbre « Final Fantasy Theme ».

Pour le scénario, je ne m’étendrais pas dessus car il est basique : quatre héros orphelins découvrent un cristal qui leur confie une mission, devenir des héros de lumière pour sauver leur univers.

Côté gameplay, on est sur des mécaniques RPG des années 90, donc rien de très compliqué, et franchement cela fait du bien de revenir à quelque chose de simple, surtout au vu des combats difficiles qui vous attendent. En effet, ils seront loin d’être simples. Vous devrez vous concentrer sur ces aspects pour mener à bien votre aventure :

  • Votre montée de niveaux
  • Vos meilleurs équipements
  • Les allers-retours aux sources pour régénérer vos MP.

Encore heureux, vous prendrez du plaisir à tester la vingtaine de différents jobs : chevalier oignon, guerrier, moine, mage blanc, mage noir au départ puis d’autres que je vous laisserai découvrir.

Je note des ajouts notables et pratiques, par rapport à ce que j’ai pu voir de l’ancien opus en faisant quelques recherches :

  • Le déplacement en diagonale
  • Les combats automatiques, fonctionnalité propres aux smartphones, sont possibles. Cela rend le farm d’expérience, d’objets et de gils bien plus rapide !
  • Et surtout ! La mini-map, disponible en 3 tailles différentes : le graal pour la joueuse désorientée que je suis.

De plus, si vous ouvrez le menu de la carte, vous aurez accès à la liste de toutes les villes avec le détail des bâtiments, des coffres et des objets que vous pouvez y trouver. En revanche, comme Dada l’a évoqué pour FF2, il manquerait juste un rappel de notre objectif principal pour ne pas être en mode amnésique à la reprise de notre partie, si on a pas pu jouer pendant plusieurs jours.

Enfin concernant les graphismes, et comme l’indique le nom de l’édition (Pixel Remaster) on reste sur l’aspect pixels d’origine, mais plus jolis avec les couleurs vives propres à l’époque. Certains diront que ça pique les yeux, moi j’en redemande ! Mais parce que c’est « acceptable in the 80’s », décennie pendant laquelle je suis née.

Il y a aussi une petite fonctionnalité sympa : la possibilité de modifier l’apparence de son personnage sur la map (j’ai opté pour celle du mage noir qui me rappelle Bibi de Final Fantasy IX). Et si vous êtes vraiment nostalgiques, n’hésitez pas à passer votre affichage en mode analogique dans les réglages. Retour en enfance garanti !

Pour conclure, ma découverte de Final Fantasy III, certes dans une version modernisée, fût un vrai plaisir. Elle m’a également rappelé l’origine de mon affection pour les RPG au tour par tour.

Jeux testés à partir de versions STEAM envoyées gracieusement par Square Enix. Super intro proposée par JamesCr.

Née en même temps que Zelda et toujours en quête de découvertes vidéo-ludiques, high tech et lifestyle geek, j'aime partager mes trouvailles et expériences. " Quand je joue à ma console je vois la vie en rose "  
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