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Final Fantasy VIII : amour, nécromancie et espace-temps !

 Salut les Kirbz ! Et si je vous parlais aujourd’hui de Final Fantasy VIII, ce  jeu qui a tant marqué mon adolescence ? Ce RPG dont j’ai fait l’éloge sur le blog de ma copine Call Me Flowie, et dont je parle assez régulièrement. Il est sorti en 1999 sur Playstation 1 et je pourrai en vanter les qualités pendant des heures… De plus, saviez-vous qu’un remaster est sorti le 3 septembre 2019, sur PC, XBOX One, PS4 et Nintendo Switch ? Une occasion de plus pour le découvrir !

Final Fantasy VIII, Le pitch

Vous incarnez Squall, jeune homme peu loquace, qui se réveille à l’infirmerie (ça commence bien…). Il vient de se battre avec Seifer. Tous les deux sont des étudiants de la B.G.U – Balamb Garden University – qui forme les Seed, les mercenaires d’élite réquisitionnés dans le monde entier.

Une fois devenu Seed, vous gagnerez un salaire à intervalles de temps régulier et en fonction de votre rang. Mais attendez…cela me rappelle la vraie vie…
Vous pourrez augmenter ce rang par la suite en passant les examens écrits (30 en tout) ou en fonction de vos actions dans le jeu. Il peut aussi diminuer, donc faites attention.

Revenons en à votre formation en tant que Seed. Vous allez tranquillement passer votre examen sur le terrain. Quand tout d’un coup, ça sent le roussi : les soldats Galbadiens trifouillent le réseau de communication de la ville de Dollet. Euh, oui mais pourquoi? Cette mission réussie, vous avez droit aux félicitations, bla bla bla, et un superbe bal où vous rencontrez, LA fille qui va être une source d’emmerdes d’amour : Linoa.

Passé ces réjouissances, vous partez pour votre première mission en tant que Seed. Vous devez aider un groupe de résistants menée par qui ? Linoa (qu’est-ce je vous disais ?). Et là tout part en vrille, car sur fond de conflits politiques, les sorcières mégalomanes nécromanciennes vont s’en mêler. Et ça va être le méchant gros BORDEL ! Vous allez devoir gérer : les humains égocentriques qui comprennent rien, et les sorcières qui veulent tout péter. Du pain sur la planche en somme. À cela s’ajouteront les histoires de famille assez compliquées, et il vous faudra bien suivre pour comprendre.

Encore heureux que pour vous aider, vous avez vos armes, votre magie et les G-Forces (Guardian Forces) qui s’attacheront à vous (ou pas !). Mais vous allez aussi rire, pleurer et rager, beaucoup, car le jeu n’est pas si simple que ça : les mobs et les boss ont un niveau proportionnel au vôtre. SURPRISE ! Bon je vous laisse car si ça continue je n’aurai plus de Bretzels à la cantine 🙁

Final Fantasy VIII Zell Dincht bretzel

Le style tendance

On est dans une époque plutôt contemporaine, dans une université élitiste où est porté l’uniforme. Cependant il y a des personnages de tous les styles : Zell le boxeur delphinus, Selphie l’excentrique de service, Quistis l’instructrice frigide, et puis Seifer, le rebelle idiot mais classe. Les autres personnages que vous rencontrerez ne seront pas en reste.

Comme il y a beaucoup de looks, je vais innover et faire mon top 3 fashion du jeu :

3 – Edea, la sorcière possédée

Final Fantasy VIII Edea

2 – Ultimecia, la nécromancienne à la fois belle et flippante

Final Fantasy VIII Ultimecia

1 – Koyo-K parce qu’il est beaucoup trop mignon

Final Fantasy VIII Koyo K UFO

Musique Maestro

Je n’oublie pas de saluer la performance du maître Nobuo Uematsu. Il nous régale avec des morceaux tantôt relaxants, pendant des moments calmes ou des souvenirs, tantôt combattifs ou même angoissants, quand il s’agit des sorcières.

Toujours là pour nous accompagner, la musique de Final Fantasy VIII ne fait qu’une avec le jeu, harmonieuse et entêtante. Il est certain que de nombreux morceaux vous resteront en tête. Voici d’ailleurs un de mes favoris (ambiance romantique garantie).

THE Place to be

Esthar, la ville futuriste, m’a laissée sur le derrière à l’époque de ma première partie. Temple du cool, avec ses merveilleuses boutiques qui vendent des objets indispensables. Mais il y a aussi son tramway ultra-rapide sans rails, ses rues en verre bleu transparent, et puis on peut surtout y gagner la carte de Squall au Triple Triad.

Final Fantasy VIII ville Esthar

Anecdote croustillante – c’est du vécu –

Alors celle là, j’adore la raconter, quand je joue à un RPG, notamment que j’apprécie, j’adore le finir à 100%. On va dire que sur Final Fantasy j’ai tout donné en tant que gameuse : chercher tous les items pour avoir toutes les G-Force et les meilleures armes, fouiller pour collecter tous les magazines/gils/objets cachés, xp sur l’île Pampa, aller sur l’île cachée, etc… la liste des choses à faire est longue.

Et un jour, en me levant et allumant ma petite PS1 j’ai aperçu une chose incroyable : le compteur de temps de jeu était passé au rouge. Classe non ? Enfin cela signifiait surtout : attention tu es une nolife, vas dehors sinon tu vas te transformer en Tomberry).

Final Fantasy VIII Tomberry

Ma plus grande fierté

Pour avoir passé plus de 250 heures sur ce jeu, il y a deux réussites dont je suis très fière à ce jour :

  • Avoir fait sa fête à la Reine des Cartes (et avoir la collection complète des cartes que je ne voulais pas transformer en objets). Elle avait bien la rage ! Mais c’était bien mérité quand même, car elle était difficile à débusquer.
  • Avoir réussi à obtenir la Lion Heart, la plus belle gunblade de Squall. Après des heures à chercher ces satanés matériaux, j’ai sauté de joie.

Jetez un œil

Final Fantasy VIII, c’est le jeu avec l’introduction qui donne envie de jouer. Deux beaux gosses, se battent à coup de gunblade sur fond de musique épique… et là une jolie brune qui joue avec des pétales de fleurs de cerisier… Et qui est cette gothique flippante ? Voilà, j’ai des étoiles dans les yeux, du coup je vous laisse regarder (avec le début du jeu en prime) :

La Geek VS Final Fantasy VIII

Je vous préviens, je vais manquer d’objectivité, mais vous allez comprendre pourquoi : une légende urbaine raconte qu’un fan de Final Fantasy préférera toujours le 1er opus qu’il aura touché. C’est le cas pour moi !

Le jeu n’est pas exempt de défauts mais j’ai vraiment accroché à son intrigue développée autour de thèmes forts : relations humaines amicales et amoureuses, conflits politiques, nécromancie, mondes parallèles, manipulation du temps et secrets familiaux.

Les traditionnels jobs attribués aux personnages ont disparu (depuis Final Fantasy VII on est d’accord) au profit de l’association de magies, de compétences et G-Forces (invocations du jeu). Et je trouve ce concept pour le moins osé. Il explique aussi la possibilité de pouvoir voler des magies aux sources ou aux monstres.

De plus, des mini-jeux ambitieux tels que le Triple Triad et les forêts de Chocobos apporte du fun à un titre assez sérieux. Ils ajoutent plusieurs heures supplémentaires à une durée de vie déjà énorme entre l’histoire principale et les quêtes annexes.

Le tout est animé par une OST fabuleuse, que je considère parmi les meilleures de la saga. C’est donc sans hésiter que je vous conseille de jouer à Final Fantasy VIII. Et si vous voulez en savoir encore plus sur ce jeu, je vous conseille fortement l’analyse faite sur le blog Little Gamers.

La Geek VS Final Fantasy VIII Remastered

Attendez les Kirbz, ce n’est pas terminé ! En effet, vous vous doutez que j’ai testé le Remaster de mon Final Fantasy chouchou. En effet, FINAL FANTASY VIII Remastered  est sorti le 3 septembre 2019 sur Playstation 4, Xbox One, Nintendo Switch et Steam. Mais avant de vous dire ce que j’en ai pensé, laissez-moi vous présenter les nouveautés apportées par cette version.

Un joli lot de nouveautés

  • Bonus de combat et option de rencontre aléatoire : vous en avez marre des combats qui s’éternisent ou de perdre votre temps avec les combats aléatoires ? La version FINAL FANTASY VIII Remastered  vous comblera ! Avec ces deux options, votre équipe sera tranquille : PV et jauge ATB (Active Time Battle) toujours au maximum, Limit Break toujours accessible et surtout la fin des rencontres aléatoires.
  • Vitesse accélérée x3 : pour se déplacer trois fois plus vite, idéal pour les speedrunners, ou juste pour les sessions où vous êtes pressés.
  • Visuels remaniés :  les personnages, les monstres et les G-Forces ont eu droit à un beau relooking mais…
  • Nouvelles fonctionnalités pour consoles : des trophées seront déblocables sur toutes les plateformes. De plus, la Nintendo Switch et son « mode portable » vous permettront de savourer l’histoire partout où vous irez.

Enfin, sur STEAM, de nombreux modes facilitant encore plus le jeu sont disponibles : tous les objets (saufs les plus rares), toutes les compétences et les cartes (sauf les plus rares), maximum de gils, level max pour les G-Forces, toutes les magies et en quantité maximum et toutes les Limit Break débloquées.

Un remaster en demi-teinte

Globalement, je suis contente d’avoir pu tester ce remaster car je ne rechigne jamais à jouer à Final Fantasy VIII. Aussi, les nouvelles fonctionnalités permettent de jouer de la façon que l’on souhaite. La plus utile pour moi est la suppression des rencontres aléatoires dès le début du jeu car l’obtention de la compétence « No Combat » de la G-Force Nosferatu est plutôt tardive.

Cela rend l’expérience plus agréable : fini l’interruption d’une balade tranquille sur la map (à la recherche de magies ou pendant la quête de Koyo-K, par exemple) ou dans les lieux habituellement infestés de monstres (grottes, « donjons »…). Vous pourrez ainsi mieux profiter de l’histoire et de l’ambiance musicale du jeu.

En revanche, je trouve que le remaniement visuel a été bâclé, d’où mon « mais… » plus haut. D’un côté les personnages, les G-Forces et les monstres du bestiaire sont désormais superbes. Mais pourquoi ne pas avoir travaillé sur les décors ? Ils semblent avoir subi un floutage de pixels, rendant l’aspect beaucoup plus brouillon voire…sale ! Après je peux comprendre que ce ne soit qu’un remake et qu’un grosse partie du budget soit actuellement allouée pour Final Fantasy VII Remake, mais quel dommage ! Car les décors sonnent faux à côté des éléments qui ont été améliorés.

C’est pourquoi, je rêve qu’une belle version Final Fantasy VIII Remake sortira un jour, pour remettre en valeur cet opus qui le mérite.

Jeu testé à partir d’une version STEAM envoyée gracieusement par Square Enix.

Maintenant à vos manettes et à vos G-Force ! … Ah ! J’ai retrouvé le Mog !

Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure Final Fantasy VIII, vous pouvez vous procurer des versions STEAM sur Humble Bundle. Ils font des promotions jusqu’au 23 janvier 2020 donc vous pourrez trouver la version classique à 6,49€ (au lieu de 12,49€) ou la version remastered à 13,39€ (au lieu de 19,99€).

Article mis à jour le 13/01/2019

Née en même temps que Zelda et toujours en quête de découvertes vidéo-ludiques, high tech et lifestyle geek, j'aime partager mes trouvailles et expériences. " Quand je joue à ma console je vois la vie en rose "  
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