Hello les Kirbys ! Si vous vous en rappelez j’avais couvert la conférence Playstation de l’E3 2017 en juin dernier, et un des jeux qui avait retenu mon attention était Shadow Of The Colossus, remake d’un titre culte de la Playstation 2 (voir l’article « E3 2017 – mes coups de cœur »). Grâce à Playstation, j’ai pu le tester longuement en stream depuis le jour de sa sortie le 7 février 2018. Découvrons ensemble ce que j’en ai pensé.
Petit historique préliminaire
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est bon de reprendre les bases. Shadow Of The Colossus est un jeu d’action-aventure très apprécié du public. Conçu par Fumito Ueda, déjà connu pour le jeu ICO, il est sorti ,sur Playstation 2, en février 2006 en France. Il a fait l’objet d’une réédition sur Playstation 3 en septembre 2011, avant d’avoir droit à son remake complet sur Playstation 4. C’est le studio BluePoint qui a travaillé sur ces deux projets.
Shadow Of The Colossus, le pitch
Le pitch de Shadow Of The Colossus est mystérieux, car on dispose d’informations très minimalistes. Wander, notre héros, porte le corps sans vie de Mono, sa dulcinée, dans un temple et la dépose sur un autel. Une entité schizophrène (elle parle d’elle-même au pluriel avec une double voix féminine/masculine) nommée Dormin, révèle à Wander qu’il pourra ressusciter sa belle. Comment ? En trucidant des colosses innocents ! Il le prévient cependant que les conséquences seront très lourdes. Mais l’amour est plus fort que tout (et il faut bien avancer dans le jeu hein !) et Wander part alors dans une chasse épique !
La majesté des colosses !
Le monde de Shadow Of The Colossus est magnifique et extrêmement réaliste dans sa version remake : étendues d’herbes, lacs et cascades, forêts, temples…tout est superbe. Les couleurs sont justes, les mouvements des éléments de décor ou des personnages bien calculés, les textures au poil ! Mais en parlant de poils, ce qui m’a le plus frappé, ce sont les colosses. Au delà d’être majestueux et 10 fois plus grand que Wander, le travail graphique effectué sur leur apparence est impressionnant : émotion dans les yeux, peau, fourrure ou ramage parfaitement modélisés. Il n’y a qu’à voir le comparatif entre les versions PS2, PS3 et PS4 pour se rendre compte de l’énorme travail effectué.
J’ai pu tout de même observer des petits bugs d’affichage classiques (personnage au travers d’une branche, par exemple) mais je suppose qu’il est difficile de tout contrôler lors d’un remake.
À la chasse !
Le but principal du jeu est de tuer 16 colosses. Leurs statues se trouvent dans le temple dans lequel on a déposé la dépouille de Mono. Pour cela on dispose d’un gameplay (trop?) riche, qu’il faut vite assimiler pour éviter de mourir un peu trop vite (comme moi). On utilise quasiment tous les boutons car il faut courir ou chevaucher notre cheval, dégainer son épée ou alors son arc. Dans ce cas, il faudra veiller à bien viser et tirer. Encore heureux, le stock de flèches est illimitée car pour les boulets de la précision (comme moi) ce serait très frustrant. Attention à la caméra parfois à l’ouest. Les jauges de vie et d’endurance seront à surveiller attentivement.
Chaque colosse doit être éliminé suivant un schéma bien précis qu’il faudra trouver. Heureusement, Dormin nous guide avec des indices.
La sauvegarde est automatique, et pour plus de sécurité on peut même la faire en priant au pied des différentes stèles qu’on rencontrera. C’est un point non négligeable, vu le potentiel de fails que présente Shadow Of The Colossus.
Et si vous aimez les défis, sachez qu’il y a plusieurs niveaux de difficulté, dont le mode Time Attack et un mode miroir inédit.
Des secrets à découvrir
Le jeu recèle de plusieurs secrets : les fruits, les queues argentées de lézards et les pièces. Tout au long de la quête, il faut être vigilant pour trouver tous ces éléments qui vont nous aider. En effet, les 128 fruits vont augmenter la jauge de vie du héros. Les 77 queues de lézards allongeront la jauge d’endurance.
Les pièces sont le plus gros challenge. Au nombre de 79, elles sont éparpillées dans le monde du jeu. On les repère grâce à un bruitage caractéristique émis par la manette, et qui se fait plus fort quand on se rapproche. Il paraît que collecter toutes ces pièces donnent accès à une récompense bien sympathique.
Musique Maestro !
Comme dans tout jeu, la bande-son a son importance. Ici, elle est le fruit du travail de Kō Ōtani. Dans Shadow Of The Colossus, la musique se révèle lors des phases de combat contre les colosses. En revanche elle est absente lors de l’exploration, ce qui constitue une majorité du temps de jeu.
Je trouve cela dommage, car au moment où j’écris ce test, je suis incapable de fredonner un air du jeu, ce qui signifie que la musique n’est pas assez présente pour être mémorable, bien que magnifique.
Shadow Of The Colossus VS La Geek
Ce jeu m’a vraiment émue. Au départ assez sceptique sur l’histoire, je me suis vite posé des questions sur le bien fondé de ma quête. Pourquoi tuer ces colosses innocents ? La plupart du temps, ils se baladent pépouzes sur leur territoire. Puis voilà qu’on débarque, on les dérange et on les zigouille. Et pourquoi on souffre le martyr dès qu’on les tue, pourquoi leurs âmes nous regardent ? Au moment où j’écris cet article, j’ai éliminé 11 colosses. Je n’ai pas encore les réponses à mes questions, j’ai hâte de finir le jeu pour en savoir plus. Quoiqu’il en soit ce soft mérite qu’on s’y attarde, pour sa beauté graphique, tant au niveau de l’environnement que des colosses. L’ambiance est assez mystérieuse et mélancolique, sublimée par la (trop rare) bande-son.
La présence de quêtes annexes permet de se reposer de la chasse, assez éprouvante émotionnellement. J’ai lâché plusieurs larmes pour Phaedra, le colosse équidé, dont on utilise honteusement la curiosité pour l’assassiner, malgré des fails récurrents comme celui-ci.
Je n’ai pas eu l’occasion de jouer à l’opus original, ni à la version PS3. Cependant ce remake semble être une réussite, en dépit d’un gameplay peu intuitif et d’une caméra parfois imprécise. Il nécessitera une dizaine d’heures le finir et découvrir ses secrets. Comptez un peu plus de temps (le double ?) si, comme moi, vous êtes longs à la détente et de nature à contempler les jeux. Nouveauté du remake, je me suis beaucoup amusée avec le mode Photo.
Aussi, c’est sans hésiter que je vous conseille de tester ce jeu, dont voici le trailer officiel :
Jeu testé à partir d’une version PS4 envoyée gracieusement par Playstation.
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Née en même temps que Zelda et toujours en quête de découvertes vidéo-ludiques, high tech et lifestyle geek, j’aime partager mes trouvailles et expériences.
» Quand je joue à ma console je vois la vie en rose «