Bienvenue à Tubecon Tubecon festival Toulouse France

Tubecon, le festival des célébrités du web en place à Toulouse !

Hello les Kirbz ! Si vous avez suivi mes aventures récentes, vous savez que j’ai eu la chance d’être parmi les invités du festival Tubecon (à prononcer avec l’accent toulousain pour le charme sudiste) dont la toute première édition française a eu lieu dans notre belle ville rose. Et plus exactement le 7 et 8 septembre 2019 au Centre des Congrès Diagora à Labège. Mais qu’est-ce que le Tubecon ? Voyons tout de suite ensemble les origines de cet événement.

C’est quoi le Tubecon ?

Bon alors qu’est ce que Tubecon veut bien dire ? C’est simple ! Il s’agit d’un mix entre « Tube » pour Youtube et « con » pour convention. En effet, il s’agit à la base d’un événement lancé en 2014 en Finlande. Le but est de rassembler plusieurs vidéastes, puis par extension les influenceurs du web, dans un salon afin qu’ils rencontrent leurs fans et partagent des activités amusantes avec eux.

La première édition a rassemblé environ 5000 personnes jusqu’à 17500 lors de la dernière session en Août 2019 à Helsinki. Et depuis ces 5 années, le concept s’est exporté en Europe dans des pays tels que la Suède, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, la Roumanie et enfin la France.

Initialement prévu à Paris, c’est au final Toulouse qui a été sélectionnée pour inaugurer la version francophone de ce festival. Et c’est ce qui nous amène à l’article d’aujourd’hui.

On y fait quoi au Tubecon ?

Comme je l’ai dit plus haut, le but principal du Tubecon est de favoriser, de façon ludique, la rencontre entre les célébrités du web et leur communauté. Le salon proposait plusieurs volets :

  • Tubecon Pro : un séminaire d’une demi-journée à destination des invités, avec des conférences professionnelles sur les outils du web, comment optimiser leur utilisation et les tendances montantes côté réseaux sociaux (plateformes et format de communication).

  • Tubecon : le salon à proprement parler et qui propose différents univers, avec des activités cohérentes, pour toucher tous les publics du web : beauté et lifestyle, gaming, sport, divertissement, sciences tech et société.
    Les activités proposées sont variées : dédicaces, meet & greet, conférences, ateliers, tournois, shows sur scène…

La Geek VS le festival Tubecon !

Tout d’abord je tiens à remercier Willy de Freya Games qui m’a invitée, en amont, à partager son stand. Mais je n’étais pas seule ! Les chaleureux fondateurs de Toulouzèbre et de Geek Junior étaient aussi présents, ce qui a fait de ce stand un lieu très convivial et le siège de plusieurs rencontres. Mais je reviendrais sur ce point un peu plus bas. Parlons en premier lieu de l’ambiance du lieu.

Des décors et une organisation soignée

À l’occasion du Tubecon, les salles Agora et Diagora étaient très bien agencées, et les différents pôles étaient bien représentés. Il m’a été facile de retenir l’emplacement des endroits que je voulais visiter, moi qui ait un sens de l’orientation déplorable, ce qui est une preuve de la bonne gestion de l’espace par les organisateurs.

Concernant la partie de l’Agora où je me trouvais, l’atmosphère tamisée était agréable mais malheureusement les couleurs des lumières étaient très agressives et je me suis retrouvée avec une migraine, comme je n’ai jamais eu de ma vie, vers la fin de l’après-midi. Elle a même persisté jusqu’à tard le soir.


La zone chill chat, où je suis intervenue était cependant très bien décorée, avec de jolis tableaux, un panneau #Tubecon, des canapés et des coussins géants confortables. C’est mon coup de cœur du salon.

De belles rencontres

Ensuite, le Tubecon était également l’occasion pour moi de retrouver des personnes déjà connues, comme Christophe de Geek Junior (super site de décryptage des actualités geek pour les jeunes) ou Fabienne de Toulouzèbre(site de référence concernant la neurodiversité, un thème qui me touche particlièrement). Je vous invite d’ailleurs à consulter leurs sites qui sont excellents.

Mais c’était également une superbe opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, notamment dans le milieu du jeu vidéo. Par exemple, j’ai fait la connaissance d’ Hervé Bonin, le co-fondateur du bien connu studio DONTNOD, qui est revenu sur Toulouse afin de créer le studio KHIMERA dont je reparlerai plus tard.

J’ai aussi beaucoup échangé avec le chargé de communication de l’ESMA / ETPA, deux écoles réputées dans le monde des métiers artistiques (photographie, game design, …) car je suis allée voir les jeux proposés sur leur stand. Et ça m’a mené vers une expérience dingue, que je vais vous raconter bien sûr : faire partie du jury de la Game Jam ETPA x Tubecon.

Cependant, plus amicalement parlant, j’ai fait deux rencontres coup de coeur :

  • Kaelbel, une jeune youtubeuse high-tech, déterminée et pleine de potentiel. Je me suis régalée de son dynamisme !
  • La Blogueuse à Roulettes, spécialisée dans la mode et la beauté, et qui tire la langue à son handicap. Un modèle de force et d’optimisme !

Donc les filles, si vous me lisez, merci à toutes les deux pour avoir contribué à me faire passer un super week-end !

Un régal côté jeux vidéo

Quand j’ai vu le peu d’invités côté gaming, en vérifiant quels influenceurs étaient présents au Tubecon, j’ai eu très peur que le jeu vidéo soit anecdotique. Grossière erreur !

C’est avec surprise qu’en regardant le plan et les temps forts prévus (chill chat, conférences, tournois, gamejam…) que j’ai réalisé que le monde vidéo-ludique était bien présent ! Attardons-nous donc sur l’expérience utilisateur qui est ce que j’ai le plus expérimenté durant ce week-end.

Déjà, le stand Freya Games où j’étais présente, proposait deux jeux :

  • Agent 001 : un jeu pour éduquer les enfants à la protection de leurs données personnelles.

  • Astrolander : reboot 3D sur borne d’arcade du jeu Lunar Lander, un jeu sorti en 1979, dont le but est d’atterrir en sécurité sur la Lune. Ici, même combat ! J’ai réussi la manœuvre à plusieurs reprises, après avoir compris la manipulation. C’est une grosse fierté pour moi (il m’en faut peu ^^). On pouvait même dédicacer la borne.

Ensuite, tout à côté de nous se trouvait l’équipe du jeu Fight Like A Girl, surnommé affectueusement F.L.A.G., qui vise à lutter contre les clichés misogynes (et non « la ma » misogynie comme écrit dans mon tweet, le fail quand tu nous tiens…) . J’ai adoré leur botter les fesses à coup d’invocation du canard sacré !

Puis, non loin, le stand du studio KHIMERA (que j’ai déjà mentionné plus haut) qui proposait un early playtest de leur jeu Cendres. Un jeu de survie narratif qui, en dépit de quelques défauts normaux au vu de son stade de développement, est simple à prendre en main et propose une ambiance très agréable. J’ai hâte de voir la suite !

Aussi, comme vous le savez déjà, le stand de l’ETPA proposait les jeux créés par ses étudiants, et plusieurs d’entre eux ont même été primés. Je n’ai pas pu les tester mais ils sont disponibles sur Itch.io donc cet impair sera bientôt réparé.

De même, la Gaming Cave était un vrai repère pour gamers, et j’ai pu y revoir des têtes bien connues que je crois souvent au Toulouse Game Show ou autres salons du sud de la France.

Enfin, plusieurs autres zones gaming étaient accessibles, même si je n’ai pas eu la chance de m’y attarder plus, à mon grand désarroi :

  • Le jeu Parasite
  • L’espace du Toulouse Esport Concept et ses nombreux tournois
  • Les simulateurs VR
  • L’ amphigaming
  • L’initiation Hearthstone sur le stand Oh My Lot !

Des (re)découvertes intéressantes

Outre du jeu vidéo, le Tubecon a aussi été le lieu de plusieurs (re)découvertes :

  • Les produits et ateliers Terre de Pastel, que je connaissais déjà par leur spa. Ce stand mettait en avant le pastel, plante qui a fait la richesse des Toulousains au XVIe siècle.
  • Les produits de beauté Gamarde et Phyt’s, marques biologiques et locales du sud-ouest de la France que j’essaierai de découvrir plus tard.
  • Les boissons oxygénées O2La, un concept assez étonnant mais gourmand.
  • La solution Qui dit miam ! qui diffuse les menus de la restauration collective ainsi que les détails les concernant (allergènes et labels entre autres). Les utilisateurs peuvent noter les plats, ce qui permet d’ajuster les menus, pour éviter le gaspillage alimentaire.

Je prends des risques

Et voilà la cerise sur le gâteau ! Le Tubecon m’a poussée à sortir de ma zone de confort, car ce festival repose sur l’implication de ses invités, et j’ai dû prendre des risques, à mon échelle. En effet, je suis plutôt une femme de l’ombre, qui n’aime pas se faire remarquer. Mais peut-être que mon expérience peut aider d’autres personnes ou les motiver (après tout il paraît que mes streams aident plusieurs d’entre vous à avoir de l’énergie, alors pourquoi pas ?). Tout d’abord effrayée, je me suis ensuite positionnée sur deux activités :

  • Un chill chat « Filles et Gaming », en compagnie de Kaelbel, Keyza et NewTiteuf, où nous avons amorcé les bases de ce sujet très vaste.

  • Le Quiz Show : un jeu très marrant à la sauce Burger Quiz, où la science était mélangée à la culture générale ou populaire. Le replay est disponible sur Facebook, vous aurez l’occasion d’y voir mes fails IRL.

Mais non non non, cela ne s’arrête pas là. Vous vous rappelez quand je vous ai parlé du responsable communication de l’ETPA ? On a tellement sympathisé qu’il m’a intégrée au jury de la GameJam Tubecon x ETPA. Je n’étais pas du tout prête !  Mais j’y suis allée, même je n’aurai pas été contre une petite méditation juste avant. Le thème imposé était  » La Nature Urbaine » et la participation était ouverte aux étudiants comme aux professionnels. J’ai donc pu tester toutes les créations réalisées en 48H, et j’ai été touchée par toute l’énergie qui a été mise en oeuvre par les sept équipes. Les sept jeux étaient tous différents et intéressants par leurs concepts, et leurs mécaniques. Voici leurs petits noms (et sachez que vous pouvez y jouer sur Itch.io):

  • Serge le cerf
  • HumaNature (gagnant)
  • Need For Seed
  • Kodama
  • Harmonie
  • La Nature contre Attag
  • Symbiose (coup de cœur)

J’étais à l’aise pour échanger avec tous, leur poser des questions, même le débat avec les autres membres du jury ne m’a pas perturbée. En revanche, je n’ai pas été capable de parler en public, car c’est ma némésis, mon boss de fin ! Et il faudra que je me prépare bien avant de pouvoir réussir cet exercice.

Dans les trois situations, en dépit de la peur que j’ai pu ressentir, j’ai ensuite apprécié ces expériences pour lesquelles on m’a fait confiance. Et cela m’a donné un peu plus de confiance en moi.

Un bon festival qui ne peut que s’améliorer

Ces deux jours étaient donc intenses, riches en émotions et en rencontres, ce qui est normal pour un salon de cette envergure. Et c’est aussi grâce à plusieurs qualités telles que :

  • Le cadre de l’Agora, qui permet beaucoup de souplesse dans les activités pouvant être proposées, mais qui offre aussi un cadre extérieur agréable avec les espaces verts, le lac et les restaurants alentours.
  • L’agencement du salon
  • Des organisateurs aux petits soins pour leurs invités
  • Des activités variées dans tous les domaines proposés
  • L’accent mis sur l’échange, le partage et moins sur le commercial

Cependant comme toute première édition, certains aspects peuvent être améliorés :

  • J’ai trouvé dommage que les workshops du Tubecon Pro ne soient pas des ateliers entre petits groupes d’influenceurs et annonceurs afin de créer plus de cohésion entre nous. Apprendre à nous connaître.
  • Le prix d’entrée me semblait relativement cher comparé à d’autres gros salons : 35€ sur place (25€ en ligne) pour une entrée d’un seul jour me paraît énorme (à titre de comparaison, le billet un jour le plus cher à la Paris Games Week vaut 21€). Et il n’y avait pas de tarif réduit.
  • Dernier point, un peu plus personnel : j’aurai adoré qu’il y ait des invités et des activités dans le domaine du yoga (genre yin yoga ou vinyasa yoga pour le dynamisme). S’il y en a l’année prochaine, je participe sans hésiter ! De même que s’il y a des ateliers cuisine, qui eux aussi manquaient à l’appel.

Mais nul doute que le Tubecon à Toulouse reviendra pour une deuxième édition : le salon a réuni pas moins de 5100 visiteurs, chiffre très honorable quand on sait que la toute première édition du Tubecon en Finlande en 2014 avait réuni 5000 personnes.

Fort de cette belle performance, et avec quelques optimisations, je suis certaine que le festival sera encore meilleur en 2020, et c’est avec plaisir que j’y participerai à nouveau si l’occasion se présente.

Née en même temps que Zelda et toujours en quête de découvertes vidéo-ludiques, high tech et lifestyle geek, j'aime partager mes trouvailles et expériences. " Quand je joue à ma console je vois la vie en rose "  
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