« Avant le début de la vie, avant la création du monde, trois déesses descendirent sur le monde chaotique d’Hyrule. L’une s’appellait Din, la déesse de la force, l’autre Nayru, la déesse de la sagesse et la dernière Farore, déesse du courage… » Telle est la légende de Zelda Ocarina Of Time, 5e opus de cette saga légendaire mettant en avant le bien connu Link, au bonnet vert. Je trouve que les déesses font un peu flipper en fait, mais le débat est ailleurs.
Zelda Ocarina Of Time, le Pitch !
Link habite le village des Kokiris dont les habitants reçoivent tous une fée pour les protéger. Tous? Eh bien non, Link n’a pas eu cette chance,sans défense, il se fait moquer de certains villageois (Mido, je te déteste).

Pour couronner le tout, il passe ses nuits récentes à cauchemarder: un cavalier sauvant une princesse suppliant Link du regard, un cavalier noir les pourchassant et à l’air malfaisant… Un matin habituel, il se lève, et miracle! Une fée est près de lui, elle s’appelle Nävi, elle est belle et bleue, et SURTOUT: elle sait parler, même beaucoup, même un peu TROP (Ta G***** Nävi!). Sans avoir le temps d’avaler un petit-déjeuner, elle vous saute dessus: « Bouge tes fesses, le vénérable arbre Mojo veut te parler ».
Oui, les Kokiris sont des enfants de la Forêt et l’arbre Mojo est comme un Dieu pour eux. Vous allez voir le vieil arbre, qui a choppé une malédiction, et quoi? ah d’accord, vous rentrez dans sa bouche pour le délivrer de son mal. Vous trouvez ça normal qu’un Donjon avec de la lave, des coffres, des rubis et des monstres ignobles se cache dans la bouche d’un arbre?
Mais à peine avez vous rempli cette première mission, que l’arbre vous somme d’aller à la rencontre de Zelda, princesse d’Hyrule pour lui donner une pierre ancestrale et la prévenir qu’un homme maléfique veut s’emparer de la Triforce sacrée. Vous remarquerez que Zelda a eu le bon goût de ne pas se faire enlever tout de suite (contrairement à sa consœur Peach). Tiens ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Une aventure qui commence tristement
Mauvaise nouvelle: vous avez dû foirer un truc dans votre première mission car l’Arbre Mojo meurt avec ces mots: « L’avenir est entre tes mains, tu es courageux ». Ben oui, j’ai ta pierre entre les mains…
Trêve de plaisanterie il va falloir s’habiller pour partir en direction du Château pour découvrir l’aventure qui vous attends (et aussi un secret que garde la Princesse). Eh! mais attendez! Je crois que j’ai oublié un truc important…l’Ocarina ! Oui ! sinon le nom de ce jeu n’a aucun sens & bonjour la galère pour aller au bout de votre quête.
Le style tendance
Vous aurez le choix entre deux looks: Link Enfant à la mode Kokiri: bonnet & tunique verte sans collant, sans chemise, (sans slip?), bouclier en bois et petite épée.
Ou alors, Link Adulte sauce Hylien: tout pareil mais on rajoute les collants, la chemise, les gants en cuir, l’épée de Légende (aka Mastersword pour les puristes) durement acquise après le Temple du Temps & le bouclier Hylien. Beaucoup de Bling Bling en fait.
Que préférez-vous: le côté rustique ou le côté luxueux?
Enfin, que serait ce jeu sans les magistrales compositions de Koji Kondô? Pour votre plaisir (et le mien surtout) voici un aperçu:
Pour écouter l’OST intégrale (ce que je vous recommande au plus haut point c’est ICI)
THE Place to be
L’endroit le plus pur, le plus frais et beau du jeu (pour moi) c’est la Forêt Kokiri. Avec l’arbre Mojo qui se meurt (qu’est ce que j’ai pu pleurer).
Il y aussi la petite Saria avec sa petite chansonnette :
(Ouiii, j’ai enfin réussi à placer du Smooth Mc Groove :3) Et puis on apprend aussi pourquoi on est le gros paria du village :S C’est trop l’ambiance cette Forêt en fait 😛
Mon conseil farfelu
Ce n’est pas marqué sur la boîte, mais ce jeu est fortement déconseillé aux arachnophobes.
Anecdote croustillante – c’est du vécu –
Je suis sûre est certaine que vous vous souvenez du Moulin dans le Village Cocorico? Vous avez rencontré Guru-Guru, le joueur d’orgue de barbarie, qui joue toujours la même mélodie. Je me doutais qu’il y avait une embrouille avec cette musique, et je me suis dit « à tous les coup je dois la jouer devant lui ». J’ai retrouvé la chanson à l’oreille. Puis je l’ai jouée et rejouée comme une acharnée, mais RIEN! J’ai abandonné, pour me rendre compte que c’était bien plus tard …
Je le trouve beaucoup moins sympathique d’un coup…
Ma plus grande fierté
Alors s’il y a bien un truc dont je suis fière, c’est…non pas avoir réuni tous les Skulltulas du jeu…c’est bien d’avoir réussi la mini-quête des poules. Retrouver ces satanées poules n’était pas une mince affaire je vous jure, surtout quand dans un accès d’énervement vous en frappiez une avec votre épée. Catastropheeeeee! Noooon je ne veux pas finir en repas pour les cocottes T.T
Mais quand j’ai eu la 7e en main, j’ai hurlé de joie: »Enfinnnnnnnnnnnn ».
La Geek VS Zelda Ocarina Of Time
Zelda Ocarina Of Time est une merveille de la N64. J’ai une adoration pour les jeux Zelda en général (sauf ceux de la CD-i mais n’en parlons pas, j’ai pas envie de faire une dépression). Mais celui-ci m’a complètement retournée. Je n’ai jamais autant pleuré, et été en phase avec l’histoire, la musique et les personnages d’un jeu vidéo (bon, à part avec Final Fantasy VIII). Ce jeu a un fort potentiel de fails du fait de la difficulté. De plus les quêtes annexes sont un régal pour qui souhaite faire une pause dans l’histoire principale.
Jetez un œil
Un aperçu du gameplay (en anglais désolée, au moins ça vous spoilera pas les dialogues français ;P)